Sur les 460 espèces de requins de toutes tailles recensés par les scientifiques dans toutes les mers du monde et même dans quelques grands fleuves et estuaires africains ou latino-américains, seulement cinq seraient susceptibles de s’en prendre à l’homme : le requin-bouledogue, le requin-mako, le requin-longimane, le requin-blanc et le requin-tigre considéré comme l’un des plus gros puisqu’il peut dépasser les six mètres et atteindre 600 kilogrammes.
 
L’hystérie entretenue, comme chaque année à cette époque, à l’égard des requins qui peuvent être dangereux, comme envers tous les autres, éternel remake de ce film stupide qu’a été « Les Dents de la Mer », masque une réalité affligeante : moins d’une centaine d’attaques sont recensées chaque année, alors qu’au moins cent millions de requins sont exterminés chaque année pour la pêche, par la pêche et pour le plaisir. La balance n’est pas vraiment égale.
 
D’autant moins égale que parmi les requins massacrés, 40 à 50 millions le sont chaque année pour fournir les industries alimentaires qui mitonnent la célèbre soupe d’ailerons de requins. La recette est simple, au moins au départ : des bateaux usines pêchent ces poissons, gros ou petits, coupent leurs ailerons puis rejettent les requins à la mer, dans laquelle chacun comprendra qu’ils ne peuvent plus vraiment surfer...
 
 
Natacha