Quels enjeux ?

 

En France, trois actifs sur quatre travaillent dans un environnement tertiaire, ce qui représente environ 20 millions de personnes et à l'échelle de l'IDF, 4,5 millions (dont plus de la moitié dans un environnement de bureau conventionnel).

 

Au-delà de leur environnement de travail, une très large majorité de ces franciliens passe 80 % de son temps dans des espaces clos où l’air est artificiel. Cependant, les études montrent que la composition chimique de cet air a des effets néfastes sur la santé qui vont de la simple gêne au développement de pathologies chroniques (telles que des allergies, de l'asthme...). D'ailleurs, les statistiques montrent que leur nombre explose.

 

Les sources de pollutions de l’air intérieur sont diverses et nombreuses mais les principales sont pourtant bien connues :

- Les matériaux de construction et de décoration constitutifs du bâtiment qui émettent des composés organiques volatils (COV) ;

- Les appareils de combustion qui émettent des oxydes d’azote (ex : NO2), du monoxyde de carbone (CO) et autres particules fines ;

- Les activités humaines (nettoyage, bureautique…) qui émettent COV, particules et CO ;

- L’air extérieur chargé de NO2, COV, particules fines et CO.

 

Partant de ce constat, et après le Grenelle Environnement de 2007, l'État a pris des engagements en matière de santé environnementale qu’il décline au travers du Plan National Santé Environnement II (PNSE II).

 

 

La Riposte

 

Conscient de l’enjeu de santé publique et d'un déficit de compétences pour faire face à ces enjeux, Riposte Verte souhaite accompagner les occupants des bâtiments tertiaires, et notamment les plus précaires (très nombreux en Île-de-France), dans la prise en compte des enjeux de la qualité de l’air intérieur. Le besoin sociétal est donc très important.

 

Riposte Verte souhaite pouvoir :

- informer les occupants des différentes sources de pollution de l’air intérieur ;

- sensibiliser aux bonnes pratiques ;

- améliorer de façon notable la qualité de l’air intérieur d'un bâtiment en phase d'exploitation.

 

Cette démarche volontariste s’inscrit dans une vision globale, innovante et durable du bâtiment de demain. De plus, cette action résulte d’une volonté de sensibiliser et de dialoguer avec les différentes parties prenantes (collectivités locales, locataires, syndics, bailleurs...) afin de participer au développement durable du territoire.

 

Pour atteindre ces objectifs, deux actions sont immédiatement engagées : un projet de 8 mois est lancé pour étendre l'expertise de l'association sur la qualité de l'air intérieur en formant un collaborateur et une cinquième enquête bi-annuelle sur la thématique est lancée dans le cadre de l'Obervatoire de l'éco-responsabilité du tertiaire.

 

Cette dernière action vise à informer le plus grand nombre sur les politiques menées en la matière au bureau et voir si l'appréhension, la compréhension et la prise en compte (actions initiées) de cette problématique sont différentes selon le sexe des collaborateurs.

 

Valéry

Directeur

 

Association Riposte Verte