15 à 30%, c’est la part que représenterait aujourd’hui, au niveau mondial, le bois issus de l’exploitation forestière illégale dans le commerce global du bois. Un marché noir en constante hausse dont la valeur actuelle serait comprise entre 30 et 100 milliards de dollars par an, selon un rapport publié le 27 septembre par le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et Interpol.

Une situation qui constitue une menace pour la lutte contre le changement climatique, la lutte contre la déforestation, la conservation de la faune et l'éradication de la pauvreté et qui entrave les efforts entrepris par le programme de Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts de l’ONU (REDD), selon les auteurs de « Carbone vert, marché noir ».


Le rapport dresse un tableau extrêmement préoccupant de la situation. Dans les principaux pays tropicaux qui bordent le bassin de l'Amazone, l’Afrique centrale (bassin du Congo) et l’Asie du Sud (Indonésie), le crime organisé est responsable de 50 à 90 % de l'exploitation forestière. Dans certains cas, le trafic illégal de bois passant par les postes frontaliers et les ports maritimes peut représenter jusqu'à 30 fois les volumes officiels.

 Or comme pour les autres trafics, comme celui de la drogue, le développement du marché noir autour du bois illégal d’accompagne d’une augmentation d’autres types de crimes, comme des assassinats, des agressions violentes et des atrocités commises contre les habitants autochtones qui vivent dans ou grâce aux forêts, estime Interpol.

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Bonne(s) lecture(s),

Valéry