À croire que les sécheresses en Australie et en Afrique, les inondations au Pakistan et en Thaïlande, les feux de forêt en Russie, la montée des eaux qui menace les îles du Pacifique, le changement des saisons des pluies dans les Andes ou en Asie du Sud-Est ne suffisent pas. Les dernières négociations internationales sur le climat, qui ont eu lieu à Bonn (Allemagne) du 14 au 25 mai, se sont achevées « dans la discorde et la déception », estime The Guardian.

Pourtant, de nouveaux records d’émissions de gaz à effet de serre ont été battus : + 3,2 % en 2011 ! Après avoir connu une augmentation de 6 % en 2010… Pour avoir une chance sur deux de ne pas dépasser les 2 °C d’augmentation de la température d’ici à la fin du siècle, les émissions ne devraient presque plus augmenter jusqu’en 2017, selon le scénario de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ce qui fait dire à Fatih Birol, économiste en chef de l’AIE, que la possibilité de ne pas dépasser les 2 °C est sur le point de devenir inaccessible.
 

 


En se fondant sur les engagements actuels de réduction de chaque pays, trois instituts prévoient que la température globale moyenne va augmenter de 3,5 °C d’ici à la fin du siècle. « Plusieurs gouvernements ne semblent pas appliquer les politiques censées leur permettre d’atteindre leurs objectifs de réduction de GES, estiment-ils. D’où une difficulté à contenir l’augmentation de la température terrestre entre 1,5 et 2 °C.

Les émissions du Canada devraient augmenter de 7 % d’ici à 2020 par rapport à 2005. Ce dernier s’était pourtant engagé à les réduire de 17 % sur la même période. Le protocole de Kyoto – dont la Canada s’est depuis retiré – prévoyait qu’il les réduise de 6 % entre 2008 et 2012 par rapport à 1990.

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Bonne lecture,

Olivier