Alors que les experts prédisent une augmentation du niveau de la mer de 50 cm environ d'ici 2050, le « recul stratégique » dans certaines zones littorales s'impose progressivement comme la solution raisonnable plutôt qu'une protection « coûte que coûte » contre la mer. Mais le message reste difficile à faire passer auprès des populations.
 

« L’attitude naturelle est de résister face à la montée du niveau de la mer. Or, c’est techniquement et financièrement impossible », explique Yves Colcombet, directeur du Conservatoire du littoral. Fort de ce constat, cet établissement public cherche à faire admettre d’autres approches, en particulier le « recul stratégique ». Une solution qui consiste à laisser reculer la côte et à relocaliser les activités et les infrastructures en conséquence. 

 

L’Atelier annuel du Conservatoire du littoral, qui s’est tenu les 5 et 6 décembre à Montpellier, a ainsi rassemblé élus, experts et associations pour travailler sur l’adaptation à la montée des eaux.

 

Propriétaire de 12 % du linéaire côtier, le Conservatoire du littoral est en effet en première ligne face à une augmentation du niveau de la mer de plusieurs dizaines de centimètres, qui pourrait conduire 1/5ème de ses terrains à passer dans le domaine maritime.


Le message à faire passer est le suivant : la défense contre la mer à coup de digues et d’enrochement, chère et inefficace, doit laisser la place à une intervention plus limitée, tenant compte des évolutions naturelles du trait de côte.

 

 

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Valéry