À l’école primaire, un élève sur trois respire des polluants en quantité supérieure aux normes définies par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ! C’est ce qu’a révélé une étude française, menée dans 108 écoles, et publiée en mars dernier dans la revue internationale Thorax. L’étude a mis en évidence les liens entre pollution des salles de classe et maladies chroniques.

Un exemple ? La présence d’un produit chimique très volatil, le formaldéhyde – utilisé notamment dans des matériaux de construction, de décoration ou des produits d’entretien – augmente significativement la prévalence de rhino-conjonctivites. Certains autres polluants développent l’asthme chez les élèves, des nausées ou des irritations de la peau et des yeux. 32 % des enfants, présentant des signes de réactions aux tests cutanés, risquent ainsi de devenir allergiques dans un tel environnement pollué.
 


Question : pourquoi la surveillance de l’air dans les établissements scolaires, dont le principe a été validé par un décret en décembre 2011, ne sera obligatoire pour les écoles primaires qu’à partir de 2018 (et 2020 pour les collège et lycées) ?

 

 
Christophe