Organisé à Marseille du 14 au 17 mars dernier, en contrepoint du sixième Forum mondial de l’eau, le Forum alternatif mondial de l’eau (FAME) a rassemblé plus de cinq mille participants venus partager leurs expériences de lutte contre la marchandisation de l’eau, et en faveur de la reconnaissance de l’accès à l’eau comme droit humain fondamental.

 
Une étape cruciale dans la perspective du Sommet de la Terre « Rio + 20 », quand, sur fond de crise systémique irrésolue, les odes à la « croissance verte » incarnent de nouvelles menaces de marchandisation accélérée des ressources hydriques
 
Présenté par ses promoteurs comme un événement planétaire décisif, le sixième Forum mondial de l’eau a tourné à la déroute. Le président de la République, M. Nicolas Sarkozy, qui devait l’inaugurer en grande pompe en présence d’une centaine de chefs d’Etat, a fait défection in extremis, y déléguant son premier ministre, M. François Fillon, dont l’intervention a signé un fiasco diplomatique sans précédent…
 
Aucune vision, aucune solution crédible et pérenne n’a émergé de ce forum alors que la crise de l’eau continue à faire des ravages et en dépit d’« engagements » mille fois ressassés auxquels nul n’accorde plus crédit.
 
Mais le Conseil mondial de l’eau n’en a pas moins annoncé, dans un communiqué en date du 14 mars 2012, vouloir « porter » les questions de l’eau et de l’assainissement à Rio de Janeiro (Brésil), à l’occasion de la conférence pour le développement, dite « Rio + 20 », qui se tiendra du 20 au 22 juin 2012, et qui a inscrit ces questions à son agenda.
 
 
Bonne lecture,
 
Valéry