En février 2010, les principaux acteurs informatiques s’engageaient à mesurer leur empreinte carbone en réponse à la recommandation de la Commission Européenne du 12/10/09.
 
Dans le rapport " ICT as enabler for smart water management ", l’UIT-T voit dans la gestion de l’eau, un marché plein d’avenir pour ces mêmes entreprises. Mais tout en facilitant une gestion efficiente de l’eau, les entreprises informatiques ne devraient-elles pas mesurer leur propre empreinte eau ?
 
Les chiffres disponibles laissent supposer que cette industrie est beaucoup plus gourmande qu’on ne le pense et a donc un impact sur les ressources, la biodiversité et l’environnement plus important et négatif qu’il n’y paraît.
 
 
La fabrication d’une puce électronique de 2 grammes nécessite en effet 16 000 fois sont poids en eau, soit 32 kg. Un autre rapport de l’OCDE et de l’ONU estime de son côté que la fabrication d’un PC et de l’écran associé nécessitent 1 500 litres d’eau.
 
Au delà de l’empreinte carbone, l’empreinte eau semble donc être un indicateur environnemental intéressant pour l’industrie high-tech. Il suffit de rapporter ces chiffres à la population française pour s’en convaincre. Un français consommant en moyenne 137 litres par jour, pour les 40 millions de PC utilisés en France cela revient à 60 millions de m3 d’eau, soit la consommation annuelle d’un peu plus d’un million de personnes 
 
 
A lire surtout, le Rapport « L’empreinte eau de la France » du WWF. 
 
Patrice