Dans ma typologie du greenwashing, il y a l’alibi écolo et le label bidon, le faites-le-vous-mêmes et le prouve-le-moi, le premier de la classe et le faux premier de la classe. Au total, j'ai classer 9 erreurs de communication à éviter quand on veut pratiquer une communication responsable, et autant d’indices utiles au public pour repérer le greenwashing.

En recherchant les classifications du greenwashing existantes, deux typologies émergent : les 7 péchés du greenwashing de l’agence de marketing canadienne TerraChoice, et les 10 signes du greenwashing dans le guide du même nom de l’agence britannique Futerra (traduction des publicitaires éco-socio-innovants).

 

Bilan ? Aucune des deux n’est parfaite. Je ne souhaite pas me rattacher à TerraChoice, dont je ne souscris absolument pas à la dénomination culpabilisante de « péchés » – le greenwashing n’est pas une faute religieuse mais professionnelle, la morale n’a rien à voir dans tout cela.

De plus, leur typologie manque de précision, un reproche que l’on peut également faire à Futerra, avec des catégories redondantes et peu pertinentes. Conclusion logique, s’il n’y a rien de satisfaisant en magasin, il faut s’y coller soi-même. J’ai pris ce qui me semblait pertinent chez chacun, ai confronté ces catégories aux nombreux exemples de greenwashing sur la toile. Un coup de shaker, et voilà ma typologie du greenwashing finalisée.

Un nouveau billet (très) instructif paru sur le blog de Yonnel Poivre-Le Lohé à lire au plus tôt...

Cyril