L'enquête menée par l'UFC révèle que globalement, la qualité de l'eau est satisfaisante en France. En revanche l'association met en lumière le coût de la dépollution de l'eau dû aux pratiques agricoles. Un coût élevé et facturé aux consommateurs, placés dans la situation de « pollués-payeurs ».


Durant deux ans, l’organisme a collecté et analysé 2 millions de données qui sont certes publiques mais inexploitables par les consommateurs eux-mêmes. L’étude a mesuré la conformité aux normes réglementaires de potabilité à travers 6 critères majeurs qui recensent les principales contaminations : la qualité bactériologique (pouvant être affectée par un défaut de traitement de l’eau), la radioactivité (contamination d’origine naturelle), les pesticides (quantité d’atrazine et de l’ensemble des pesticides), les nitrates et le sélénium (composant naturel de la croûte terrestre toxique à faible dose).
 

Pour qualifier une eau de « non-conforme », l’association a ensuite retenu un seuil de 25 % de non-conformité pour chaque critère. De 0 à 25 %, la qualité de l’eau a donc été jugée satisfaisante.


Premier constat : 97,5 % de la population a accès à une eau de bonne qualité, mais près de deux millions de consommateurs sont en revanche exposés à une eau polluée.

Lire la suite de l'article de Véronique Smée sur Novethic.

Olivier