Petit rappel de ce qu'est l'autopartage, c'est un service de mobilité qui consiste à disposer d'une voiture « à la carte », moyennant adhésion préalable au service et réservation avant chacune des prises d'un véhicule. Les membres d'un service d'autopartage se partagent donc l'usage d'un parc de véhicules. Ce service est "adapté à des trajets de courte durée (inférieurs à la journée) sur la base d'une tarification proportionnelle à la durée d'utilisation et au kilométrage réalisé".

"L'intérêt environnemental de l'autopartage est double", selon l'ADEME. "Il induit pour ses utilisateurs une diminution progressive du nombre de kilomètres parcourus en voiture et donc réduit la consommation d'énergie et les émissions de polluants. En outre, il permet de libérer de l'espace urbain utilisé auparavant pour le stationnement des véhicules."
 
Les conditions d'attribution du label "autopartage", qui avaient été fixées en février dernier par décret, viennent d'être modifiées par un nouveau décret paru le 28 octobre au Journal officiel. Mais surtout, deux arrêtés publiés le même jour permettent de mettre en œuvre le dispositif au 1er novembre.
 
Quel est l'intérêt de ce label ? En vertu de l'article L. 2213-2 du code général des collectivités territoriales, le maire peut, par arrêté, réserver des emplacements de stationnement aux véhicules qui en bénéficient.

La Ville de Paris, qui a créé son propre label dès 2007, explique que la labellisation permet d'attribuer des avantages aux opérateurs d'autopartage qui répondent à ses critères d'attribution : réduction de tarif dans les parcs publics, réservation d'espaces pour des stations sur voirie, communication institutionnelle par la Ville sur les caractéristiques de l'autopartage.
 
 
Bonne route... partagée !
 
Olivier