Avec le renforcement des règlementations encadrant la qualité de l'eau, les rejets d'eaux usées des plaisanciers deviennent un sujet épineux. Les autorités portuaires établissent donc des plans de réduction des rejets au port.

 

A l'occasion d'une journée de formation organisée par les Réseaux Eau et Activités portuaires d'Idéal connaissances, communautés professionnelles au service des acteurs publics de l'eau et des professionnels des activités portuaires, des experts sont revenus sur la collecte et le traitement des eaux usées dans les ports. Un sujet qui prend de l'importance, notamment du fait du renforcement de la surveillance de la qualité des eaux de baignades ou pour l'obtention du Pavillon bleu.
 
De manière générale, le traitement des eaux usées à bord des navires est régi par la convention internationale sur la pollution marine (convention Marpol). Par eaux usées, la réglementation entend en particulier les eaux provenant des sanitaires.
 
Ainsi, l'ensemble des navires transportant plus de 15 personnes ou dont la capacité de transport (appelée la jauge brute) dépasse les 400 tonneaux (soit environ 1.150 m3) ont l'obligation de traiter ou stocker leurs eaux usées. Trois options existent :
1. Les rejets en mer sont autorisés si le bateau dispose d'une installation de traitement des eaux usées.
2. Si le bateau est équipé d'un dispositif de broyage et de désinfection des eaux usées, les rejets sont soumis à des conditions de distance avec la côte.
3. Enfin, faute d'équipement de traitement, il est obligatoire d'équiper le navire d'une citerne de stockage d'une capacité suffisante pour conserver toutes les eaux usées.
 
Par contre, les bateaux de plaisance construits avant 2008 bénéficient d'une réglementation plus souple qui n'impose pas d'installation de traitement ou de réservoirs de stockage.
 
 
Bonne lecture, c'est la pleine saison !
 
Olivier