Au début de l'été, les médias français ont mensongèrement rapporté comme une grande victoire de M. Hollande contre Mme Merkel les dispositions du « Pacte pour la croissance et l’emploi » adopté lors du Sommet de l’Union européenne, en échange de quelques milliards d’euros dédiés à des « projets d’infrastructure ».

Mensongèrement car la contrepartie de ce véritable programme d’austérité c’est, par exemple, pour le secteur de l’eau, la réactivation de l’éternel programme idéologique de la commission : de la concurrence, encore, toujours et partout, quel que soit le secteur, et si la réalité résiste c’est qu’elle n’a pas bien compris et qu’il va falloir faire de la pédagogie…


Rien de trop explicite bien sûr, comme c’est la règle dans ce type de document, mais il n’en demeure pas moins que les mots ont un sens, que le diable gît dans les détails, et que dans les pâturages de la « croissance verte » gambadent tout naturellement les grands méchants loups, Veolia et Suez…

Pour s'en convaincre lire la suite de l'article de Marc Lainé sur son blog et les extraits des conclusions du Conseil europééen de fin juin.

Valéry