Lorsque la directive européenne relative à l'évaluation et la gestion des risques d'inondation a été transposée en droit national, les autorités françaises ont souhaité aller plus loin en définissant une stratégie nationale de gestion des risques d'inondation.

 
"Un état des lieux national a été réalisé pour évaluer les conséquences négatives potentielles d'une inondation, à l'aide d'indicateurs d'impacts (sur la santé humaine, l'habitat, l'activité économique, etc.)", explique le ministère de l'Ecologie. Une brochure présentant les principaux résultats de cette évaluation vient d'être publiée.
 
 
"Cette évaluation préliminaire des risques d'inondation au niveau national propose une photographie complète et homogène de l'exposition actuelle de la France", précise le ministère de l'Ecologie. Elle porte à la fois sur le risque lié aux débordements de cours d'eau et sur celui de submersion marine, intégrant les effets potentiels du changement climatique "en considérant une rehausse potentielle d'un mètre des niveaux marins d'ici 2100". Pour la première fois, "le risque inondation est envisagé au travers du prisme des enjeux et pas seulement de celui de l'aléa", précisent les auteurs de l'étude.
 
L'étude estime à 17 millions le nombre d'habitants exposés à un risque d'inondation. "L'exposition peut correspondre à des événements fréquents avec hauteurs d'eau importantes ou, à l'extrême inverse, elle peut n'être concernée que par des événements plus rares, avec de faibles hauteurs d'eau", nuance le rapport, qui rappelle cependant que "les impacts peuvent être majeurs avec seulement 20 cm d'eau".
 
 
Bonne lecture,
 
Cyril