Pour les écologistes, l’eau en bouteille est de loin la pire solution pour s’hydrater. Si on leur demandait ce qu’ils pensent de la publicité pour les marques d’eaux en bouteilles, ils proposeraient probablement comme nous, à l’Observatoire de la Publicité de l’interdire. Logique.
 
D’un côté, certains souhaitent que la quantité de bouteilles en plastique diminue et de l’autre, la publicité sert à augmenter les ventes. On voit donc mal comment ils pourraient tous s’entendre. Voilà quelques chiffres du début d’année qui devraient faire hurler les défenseurs de la nature (oui, on ne peut pas vouloir défendre la nature et vouloir le maintient des eaux en bouteilles).
 
Si l’on cumule les investissements publicitaires des 5 plus grandes marques d’eaux en bouteille en France (jusqu’au 8 mai 2012), nous en sommes depuis le début de l’année à 16,3 millions d’euros. 4,2 millions d’euros pour Evian (Danone), 4,6 millions d’euros pour Volvic (Danone), 4,6 millions d’euros pour Contrex (Nestle), 1,1 million d’euros pour Cristaline (Neptune), 834 000 euros pour Vitelle (Nestlé). L’enjeu est énorme puisque le marché français de l’eau en bouteille représente quelque 10,5 milliards de litres.
 
Natacha