Sept ans après la signature d'un Accord national interprofessionnel sur le télétravail (ANI), un texte de loi a été adopté pour favoriser les accords d'entreprises et définit le télétravail comme devant être volontaire, contractualisé et réversible.
 
Pour 90 % des télétravailleurs interrogés dans une étude récente, le télétravail représente un mieux dans leur vie personnelle, 84 % pensent qu’il améliore la qualité de la vie familiale et 77 % se sentent plus productifs pour l’entreprise.
 
Rien de tel qu’une journée au calme pour boucler ses dossiers. Finis les embouteillages, les sonneries incessantes des téléphones, les allers-et-venues des collègues, les bruits de fond ambiants qui perturbent la concentration … et vive le télétravail ! Un vrai plus pour la concentration et… la qualité de vie.
 
Revers de la médaille : travailler à la maison incite cependant à augmenter son temps de travail (pour 64 % des personnes interrogées) et la charge de travail ressentie. L’existence d’un cadre légal plus sécurisant ne suffit donc pas à garantir la réussite du télétravail.
 
Pour Jean-François Naton, Conseiller confédéral CGT, responsable du secteur travail-santé, « il faut s’interroger sur son organisation afin de maintenir les personnes en télétravail au sein du collectif de travail, par exemple, en prévoyant des temps de partage pour éviter l’isolement », explique-t-il.
 

 
PS : télétravailleur à temps plein, je confirme l'obligation du travail de préparation (du collaborateur tout comme de l'organisation) en amont
 
Cyril