Écologique, bon pour la santé, économique, efficace, rapide... le vélo a tout bon pour les trajets quotidiens ! C’est pourquoi son utilisation augmente dans les villes ces dernières années.


Et, alors que le gouvernement vient d'annoncer une baisse provisoire des prix du carburant, le Club des villes et territoires cyclables – qui rassemble plus de 1300 collectivités territoriales – déplore cette mesure qui, selon lui, est une fausse bonne solution pour soulager le budget des ménages.

 
Le club promeut auprès du premier ministre ce mode de transport alternatif « au service du pouvoir d'achat » et des politiques publiques des transports et de la santé. « Le comble de cette mesure est qu'elle est très coûteuse pour le budget de l’État alors qu'il faudra bien assumer des décisions courageuses et efficaces dans trois mois, lorsque cette réduction fiscale prendra fin. Il faut sans délai engager des mesures  pour économiser la facture énergétique, diminuer les impacts environnements de la voiture et encourager les solutions alternatives comme le vélo, seul ou combiné aux transports publics », explique Jean-Marie Darmian, président du club.
 
Le Club des villes et territoires cyclables avait exprimé sa déception après les premières Rencontres nationales du vélo en janvier dernier, où selon lui « aucune mesure concrète n'en était ressortie ». Il appelle depuis à la mise en place d'un programme national "Au travail à vélo" sur le modèle de "Cycle to work" en Grande-Bretagne et d'une indemnité kilométrique vélo comparable à celle automobile dans le cadre de la prime transport. « Cette indemnité kilométrique qui pourrait être de 0,21€ du kilomètre (comme en Belgique) serait exonérée de cotisations sociales patronales et d'impôts sur le revenu pour le salarié », suggère le club.

 

 
 
Olivier